Cancer de Jerry Howarth | Société canadienne du cancer

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Portrait

L’histoire de cancer de la prostate de Jerry Howarth

Septembre est le Mois de la sensibilisation au cancer de la prostate. Année après année, la Société canadienne du cancer vise les meilleurs résultats au monde dans le domaine du cancer de la prostate en matière de détection précoce, de traitement et de soutien. Nous savons qu'il est possible de réaliser d’immenses progrès dans le domaine du cancer de la prostate en travaillant de concert avec des gens qui poursuivent les mêmes objectifs. Et lorsque des progrès sont réalisés, des personnes comme Jerry Howarth, annonceur des Blue Jays, peuvent obtenir de meilleurs résultats après un diagnostic et espérer un avenir meilleur.
Jerry Howarth, debout entre ses deux fils.
Jerry Howarth debout entre ses deux fils.

Une intervention chirurgicale après un test de l’APS de routine

Ă€ l’âge de 66 ans, Jerry Howarth, annonceur des Blue Jays, a pris l’initiative de se faire dĂ©pister pour le cancer de la prostate. Depuis 16 ans, il passait rĂ©gulièrement des tests de dĂ©pistage du cancer de la prostate pour s'assurer que son taux d’APS Ă©tait normal. Mais, cette annĂ©e-lĂ , lorsqu’il a reçu les rĂ©sultats de son test, il a Ă©tĂ© bouleversĂ© d'apprendre que son taux d’APS avait grimpĂ© Ă  6,0. La plupart des laboratoires considèrent qu'un taux normal d’APS se situe autour de 4 ng/ml. 

 Jerry a Ă©tĂ© rapidement dirigĂ© vers un urologue pour des examens complĂ©mentaires et a poursuivi son autosurveillance pendant un an. Mais un an plus tard, il a appris que ses rĂ©sultats s'Ă©taient aggravĂ©s. 

Après avoir passĂ© une annĂ©e entière avec un taux de 6,0, je suis allĂ© refaire mon test et j'ai appris que mon taux d’APS Ă©tait passĂ© Ă  7,5, ce qui Ă©tait inquiĂ©tant, explique Jerry. Une fois que ce chiffre est passĂ© Ă  8,5, j'ai subi une IRM et une biopsie pour dĂ©terminer ce qui se passait avec ma prostate et pourquoi les chiffres augmentaient. 

 Après la biopsie, son urologue l'a appelĂ© pour lui donner les rĂ©sultats. La pire crainte de Jerry s'est alors rĂ©alisĂ©e : une tumeur se dĂ©veloppait dans sa prostate. Une semaine plus tard, il a pris la dĂ©cision de se faire enlever la prostate. Heureusement, l'opĂ©ration a Ă©tĂ© un succès et le taux d’APS de Jerry a chutĂ© de manière importante. 

« Après mon opĂ©ration, le chirurgien m'a dit que mon cancer de la prostate Ă©tait au stade 1, raconte Jerry. J'Ă©tais vraiment soulagĂ© de l'apprendre. » 

Jerry reconnaĂ®t que ses traitements n'auraient pas Ă©tĂ© aussi efficaces sans la dĂ©tection prĂ©coce de l’APS. Il espère que d'autres personnes comme lui sont conscientes de son importance. 

Sensibiliser les autres hommes

Jerry Howarth, debout avec sa femme, ses fils et ses belles-filles, et ses petits-enfants à l’avant.
Jerry Howarth (debout) et sa famille.

Le taux d’APS de Jerry est resté à 0,1 après l'opération. Cette expérience de cancer étant derrière lui, il est désormais déterminé à vivre pleinement sa vie et à profiter de tous les instants qui lui sont offerts. Il s'est également engagé à sensibiliser le public à l'importance du dépistage du cancer de la prostate, en particulier pour les hommes présentant un risque élevé.

« Le test de l’APS est indispensable. Les hommes prĂ©sentant un risque Ă©levĂ© de cancer de la prostate devraient commencer Ă  se faire dĂ©pister dès 45 ans, afin d'Ă©tablir une dĂ©tection prĂ©coce et de commencer Ă  Ă©valuer et Ă  traiter le cancer de la prostate, dĂ©clare Jerry. J'ai Ă©tĂ© très chanceux de recevoir les rĂ©sultats de mon test de l’APS qui ont rĂ©vĂ©lĂ© la nĂ©cessitĂ© de traiter mon cancer et d’avoir une intervention chirurgicale. Â»

Les progrès de la recherche sur le cancer de la prostate qui ont permis à Jerry de recevoir un traitement ne seraient pas possibles sans les personnes qui font des dons à la Société canadienne du cancer. Il continue d'être reconnaissant envers les nombreux donateurs qui aident à financer la recherche qui sauve des vies.

Il y a tellement de façons de vaincre le cancer, mais il faut des fonds pour embaucher les personnes nécessaires et découvrir ce qui fonctionne le mieux en ce qui concerne le cancer de la prostate et d'autres types de cancer, dit-il. À tous les donateurs de la SCC à travers le pays qui aident à financer la recherche qui sauve des vies, merci de continuer à rendre des histoires comme la mienne possibles. C'est grâce à un soutien comme le vôtre que j'ai pu survivre et poursuivre ma carrière d’annonceur radio des Blue Jays de Toronto.

Le cancer de la prostate est l'un des cancers les moins évitables. C'est pourquoi il est si important d’en connaître les signes et les symptômes et de le traiter à un stade précoce. D'énormes progrès ont été réalisés dans la lutte contre le cancer de la prostate, mais cette maladie reste le cancer le plus fréquemment diagnostiqué et la troisième cause de décès par cancer chez les hommes au Canada. Faites un don pour financer la recherche sur le cancer de la prostate qui sauve des vies et des programmes de soutien empreints de compassion.